Nota: dans le cas de contreventements
par remplissages, il faut toujours s’assurer que la transmission d’efforts
entre éléments porteurs et éléments de stabilisation se fasse correctement.
Nota très important: les ciseaux ne sont
sollicités qu’en traction ; on admet en effet que la diagonale qui du fait
de son orientation devrait être comprimée se dérobe en fait par flambement
élastique (cette hypothèse est valable pour les cornières et autres profils de
faibles rigidité).
D’une manière générale la déformabilité des systèmes en
présence reste toujours le critère essentiel qui gouverne la distribution des
efforts au sein des structures, les parties les plus souples ayant tendance à
se dérober au détriment des parties plus rigides, pouvant entraîner des
sollicitations plus élevées que prévues d’une part, et des cheminements
d’efforts anormaux d’autre part.
Principes de bases: pour
équilibrer une force agissant dans n’importe quelle direction du plan, il
faut:
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Efforts du vent sur les long-pans:
1- Les efforts de vent sur le bardage en long-pan sont
transmis aux poteaux des portiques par l’intermédiaires des lisses.
L’effort résultant en tête de poteau est transmis dans le portique, rigide et
dimensionné à cet effet, et aucun dispositif particulier n’est à prévoir dans
ce cas.
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2- lorsque
la travée t est trop grande, les lisses doivent reposer sur un appui intermédiaire,
appuyé en tête contre la panne sablière. L’effort en tête de
potelet est repris soit : o
par la panne sablière, raidie transversalement à
cet effet (solution onéreuse) o
soit transmis à la panne suivante par un montant
attaché à deux diagonales, qui ramènent les efforts en tête de portique. On a
ainsi créé une poutre au vent long-pan |
Nota : pour les fermes de faible hauteur
on peut utiliser un système de bracons.
Ils interviennent notamment pour la détermination des
longueurs de flambements:
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L1:
diagonales fixées au droit de leur croisement L2:
diagonales non fixées au droit de leur croisement |
Contreventements longitudinaux: dans le
cas d’empannons les déformations longitudinales dues au vent sont atténuées
par des poutres treillis généralement disposées entre la sablière et la panne
basse |
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Contreventements de long-pans: il faut en
mettre dans tous les cas même lorsque le bardage est rigide; il existe
trois types:
Croix de
saint André |
Palée de
stabilité réticulé |
portique |
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Les croix de saint André sont celles qui présentent le moins
de déformations, et sont donc à mettre toute les fois que le bardage sera
rigide et acceptera peu de déformations.
Contreventements en maçonnerie: celle-ci peut
à l’occasion servir de contreventement à condition que:
-
que des dispositifs spéciaux soient pris dans le cas de
maçonnerie extérieure au poteau, assurant la transmission des efforts de la
charpente au mur.
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On doit aussi vérifier que la maçonnerie va résister
à: cisaillement: compression : la
diagonale fictive comprimée ayant pour largeur 4 fois l’épaisseur du mur ne
dépasse pas la contrainte admissible : |
Dans tous les cas un contreventement provisoire doit être
prévu pour assurer la stabilité de l’ossature avant le montage du remplissage.
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Efforts du vent sur les pignons : les efforts
de vents se transmettent du bardage aux lisses, puis aux potelets, puis à la
traverse du portique de rive. Ce dernier n’étant pas rigide transversalement,
il est nécessaire de le stabiliser en construisant un dispositif, tant sur le
plan de la toiture (poutre au vent en pignon) que dans les plan vertical
(palée de stabilité) |
Les pignons constitués de pan de fers et remplis de
matériaux peu résistants doivent être contreventés dans leur plan.
Nota important: on a
toujours intérêt à mettre la palée de stabilité au centre du bâtiment.
si on place une stabilité à chaque extrémité d’un bâtiment
celui-ci se trouve bloqué et la dilatation n’est pas possible, ce qui crée
des efforts supplémentaires dans la structure. On considère dans ce cas que chaque
contreventements reprend l’intégralité des efforts appliqués à son pignon. |
si l’on
place une seule stabilité vers le milieu du bâtiment, la dilatation peut se
faire plus librement, les efforts thermiques étant divisés en deux parts de
chaque cotés du système. |
Si on
encastre les sablières sur les poteaux on peut certes éviter les stabilités,
mais la poussée en tête se répartit sur le nombres de poteaux (à éviter, en
général) |
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Un seul contreventement placé en début de long pan permet le
montage de la halle par avancement, de manière continue à partir de l’extrémité
contreventée.
Pour des halles de grandes longueurs il faut prévoir des joints
de dilatation. Il est à noter que lorsque pour des raisons esthétiques la
structure porteuse est apparente, celle-ci est très exposée aux variations de
températures. (absence d’isolation thermique)
Stabilisation des ponts
roulants: exemple :
L’action verticale sous galet est
ramenée sur des consoles solidaires des portiques par une poutre à âme
verticale appelée chemin de roulement.
L’action horizontale transversale
est amenée aux portiques par une poutre treillis horizontale dont la membrure
inférieure est la semelle supérieure du chemin de roulement, et la membrure
extérieure est axée sur le plan moyen des poteaux (comme la palée de stabilité)
L’action horizontale longitudinale
est amenée à la palée par la même poutre treillis
VERIFICATION
DE LA STABILITE D’ENSEMBLE
Après avoir dimensionné et vérifié individuellement les
éléments d’un bâtiment il faut s’assurer de la stabilité globale de celui-ci,
notamment sous l’effet du vent.
L’effort global se décompose en:
Ces deux composantes donnent lieu à un moment de
renversement Mr, qui doit rester inférieur au moment stabilisateur Ms dû au
poids propre du bâtiment:
Les formules donnant la période T sont données par les
règles NV65 annexe 4. le calcul du coefficient de majoration b est donné
dans NV65 1.5
Dans les cas courants de bâtiment symétrique où les poteaux
sont de masses négligeables devant les charges qu’ils supportent, on peut
supposer le masse concentrée au sommet des poteaux et appliquer la formule des
règles:
Pour le calcul de f on se ramène en général à 3 cas
Dans le plupart des cas on considère que la toiture a une
rigidité importante (donc modélisée en encastrement) et que le poteau est
articulé dans sa fondation.