5
- Mesures préventives
A propos des
mesures préventives de nature à pallier le défaut d'arrachement
lamellaire, le document (réf 2), déjà cité, note :
« Dans
la plupart des cas, il a été possible de remédier aux défauts en
changeant la conception ou en choisissant une meilleure qualité de
tôle ; un contrôle ultrasonore intensif n'a pas été d'une
grande utilité ».
Ces divers
points sont développés à la page suivante.
5,1 -
Conception des joints
D'après la
référence 3, les précautions suggérées pour réduire les risques sont
surtout fondées sur l'expérience et non pas sur des résultats d'essais
systématiques.
Concernant les
deux dispositions constructives les plus fréquemment incriminées (cf.
fig.1 et fig 2 ), il est suggéré
de les remplacer par l'une ou
l'autre des dispositions de la figure 8.
Fig
8 - Conception pour éviter l'arrachement lamellaire
5,2 -
Modifications du processus de soudage
5,21 -
Métal d'apport
Il ressort des
éléments repris au paragraphe 3 qu'il est de précaution élémentaire
d'utiliser un métal d'apport de résistance aussi faible que possible
afin que l'adaptation plastique qui se produit dans le cordon de
soudage diminue d'autant celle qui est imposée
au métal de base.
5,22 -
Gamme de soudage
Toutes les
habituelles qui contribuent à diminuer les efforts de retrait sont à
incorporer dans la gamme de soudage, notamment le préchauffage, le
chauffage entre passes et plus généralement toutes les méthodes qui
permettent de retarder le plus possible le bridage. On peut aussi
compléter ces dispositions en exécutant les premières passes de soudage du côté de la pièce
sollicitée dans le travers court, ou en procédant à un beurrage avec un
métal d'apport doux (fig 9) d'après la référence 3 .
Fig
9
Réf
2 : Rapport d'enquête sur les avarices d'éléments de
construction sollicités dans le sens de l'épaisseur des tôles, Doc. IIS
/ IIW 434-76.
Réf
3 : Guide pour le soudage et la soudabilité des aciers au C-Mn
et des aciers C-Mn microalliés ; Doc.IIS / IIW 382-71.
|