Technique traditionnelle de reprise en sous-œuvre très développée en France, le micropieu est un passage obligé des travaux de fondations.
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Origine et développement
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Le micropieu est un pieu de diamètre inférieur à 250 mm, qui comporte une armature centrale scellée dans un coulis de ciment.
Les micropieux peuvent travailler indifféremment en traction ou en compression.
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Mode opératoire
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Le forage peut être réalisé avec différents outils :
- Tarière hélicoïdale
- Taillant + fluide de forage (air, coulis, bentonite-ciment, etc.)
- Marteau fond de trou pour le passage d’obstacles enterrés ou pour un ancrage dans le rocher
- Carottier (pour le passage de fondations existantes)
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Suivant le matériel de forage et la technique d’injection, on classe les micropieux en 3 catégories :
- Type II : forage, mise en place de l’armature, scellement au coulis de manière gravitaire
- Type III : forage, mise en place de l’armature et d’un système d’injection (tube à manchettes) ; injection du coulis en tête de forage (Injection Globale Unitaire ou IGU)
- Type IV : forage, mise en place de l’armature et d’un système d’injection (tube à manchettes) ; injection du coulis à chaque niveau de manchettes, avec un obturateur simple ou double (Injection Répétitive et Sélective ou IRS)
Si nécessaire, un tubage extérieur peut être laissé en place pour garantir la continuité de l’enrobage de l’armature.
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Applications
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Les micropieux sont utilisés en reprise en sous-œuvre ou comme fondations pour des ouvrages neufs. Ils peuvent également trouver leur utilisation comme blindage de fouille (micro-berlinoise) ou reprise d’efforts de traction (ancrage de radier par exemple).
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Avantages
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- Dimension réduite des machines de forage permettant d’accéder dans des espaces difficiles d’accès (caves par exemple)
- Emploi dans tous types de terrain, y compris le rocher
- Profondeur jusqu’à 30 m environ
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